« Si pour le meilleur j'ai laissé le pire
Le pire m'a mis le meilleur au cœur
La morale aux fers et tout cet empire
De désirs non eus et de beaux malheurs »
Pour accéder au contenu détaillé, cliquez sur l'image ci-dessus ; les listes de titres sont indiquées au verso des 12 disques.
Textes & musiques : Léo Ferré
Sauf musique :
Sauf textes :
Léo Ferré, piano & claviers
Toti Soler, guitare
Esther Gattoni, harpe
X, piano (La Nuit)
Orchestre symphonique de RTL
Prise de son : Léo Ferré, RSI, France Inter, Televisio de Catalayuna, France Culture, RTL, X
Restauration & mastering : Carlo Amato
Conception & réalisation coffret : Mathieu Ferré & Alain Raemackers
Texte de présentation : Alain Raemackers
Crédits visuels : Hubert Grooteclaes (photos coffret, pochettes & livret), André Villers, Dornac, Etienne Carjat, X, Bernard Dimey (photos & illustration pochettes), Joris-Karl Huysmans, Paul Verlaine, Guido Armellini (illustrations livret), Patrick Mesmer, Marie-Christine Ferré (photos livret), Vital Maladrech (graphisme).
Remerciements : Carlo ‘Magico’ Amato, Xavier ‘Ostinato’ Perrot, Patrick ‘Pazzo’ Dalmasso, I fosforescenti Chris & Sylvie
Titres enregistrés entre 1959 (?) et août 1992, à Paris, Saint-Clair, Castellina in Chianti, Milan, Barcelone, Genève, Luxembourg, Saint-Florentin.
Publié le 17 janvier 2025 par La Mémoire et la Mer.
« Tout est bien qui finit mal
Tout est mal qui ne finit pas
Et rien ne finit jamais
Au commencement il y avait le Verbe
À la fin il n'y a que des fleurs sur le Verbe
Des dents sous les fleurs à croquer le rien de rien comme un plat de résistance
Et dans le cercle fermé de nos vicissitudes
Tout est bien qui finit mal
Adieu à tous
Adieu à la décharge
Et que vienne la vie
Donner la mort à qui voudra
Et que vienne la mort
Rendre la vie à qui pourra la vivre
Je rentre dans l'habitude et le confort de la solitude retrouvée
Je suis seul
Avec vous
Et vous êtes vous
Avec moi
Le silence s'arrête pour donner le temps à la parole
Et la parole vous crèvera les yeux parce que je parle à ce que vous voyez
Aux orages de folie qui donnent la main à l'habitude
Au savoir se tenir debout malgré tout
Dans la folie
Dans l'exaspération des mots lancés comme ça
Au hasard
Je t'aime toi qui pars
Je t'aime toi qui restes
Et vous partez sous le vent de mon souffle
Comme la mer s'en va là-bas
Au bout de la marée
Au bout de rien
Vers l'azur en vacances
Et que durent vos vacances éternellement ! »
Léo Ferré (L'Opéra des rats, 1983).