L'Imaginaire

« Ci-gît l'imaginaire
Il s'est noyé... Il était nu
Priez pour eux ! »

Ce visuel correspond à l'édition numérique de l'album. Celui de l'édition physique est différent. Pour y accéder, cliquez sur l'image.

Textes & musiques : Léo Ferré
Sauf musique : Ludwig van Beethoven (Ludwig - Egmont, ouverture opus 84)
Sauf texte : Arthur Rimbaud (Le Bateau ivre)

Orchestre symphonique de la RAI-Milan
Léo Ferré, piano & clavier analogique
Toti Soler, guitare & voix
Taffy, voix

Orchestrations & direction musicale : Léo Ferré
Prise de son & réalisation : Paolo Bocchi
Production & réalisation artistique : Léo Ferré
Crédits visuels : Hubert Grooteclaes, Gabriel Terbots

Enregistré du 4 au 18 décembre 1981 au Studio Regson, Milan (Italie).
Publié en janvier 1982 par RCA.

Cet album est également disponible dans le coffret La Marge : intégrale 1975-1991.

Que peut encore l'art, « ferment de nos résurrections » ?... Heurté qu’on lui jette son vieillissement supposé à la face, encoléré par l'infâme renoncement des eighties, le poète fait jaillir de ses mains d'architecte trois disques voyants qu'ouvrent trois arches irréfragables, delta épique de sa déraison : Ludwig, L'Imaginaire, Le Bateau ivre... homérique trigone brasillant dans le ressac gris des jours.

Avec Ludwig le cours des choses s'inverse en majesté ; la musique « pure » est génialement arraisonnée, sémantisée par une « mise en texte » qui est une mise en abyme, aboutissement transgressif d'une démarche ayant toujours visé le point d'incandescence prométhéen entre sens et son, Verbe et Musique.

Avec L'Imaginaire nous vient l'hyper-mémoire d'un temps où tout sera changé et rien ne sera changé, la Révolution réduite à Carnaval, grande inversion facétieuse après quoi tout rentrera dans l'ordre, comme toujours, le capitalisme ayant imposé désormais SON imaginaire à chacun d'entre nous.

Avec Le Bateau ivre la pérégrination sédentaire atteint ses confins hallucinés, entre murmures du levant et hurlements zénithaux, flux et fixité. Cet immense débordement auriculaire, purge parnassienne expurgée de sa possible joliesse, lame après lame écroule sa partance obstinée, brûlé de son impossible éloignement.

Trois initiations, trois périples, trois songes... qui à eux seuls apportent un début de réponse et rendent cet intrépide triple-album à jamais indispensable.

Alaric Perrolier – 2016

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