Le Piano du pauvre

« La vie mon p'tit voyou
Ça s' prend par le bon bout »

Textes & musiques : Léo Ferré
Sauf textes : Jean-Roger Caussimon (À la Seine), Albert Willemetz & Madeleine Rabereau (Notre-Dame de la mouise)

Léo Ferré, piano (piste 9)
Jean Cardon, accordéon
Orchestre symphonique non identifié

Arrangements & direction musicale : Jean Faustin (pistes 1, 3, 4), Léo Ferré (pistes 5 à 8)
Prise de son : ?, RTF (piste 9)
Production exécutive : Édouard Dory
Crédits visuels : Georges Justh

Enregistré le 15 mars et le 7 avril 1954 au studio Pathé-Magellan (pistes 1 à 4), et le 7 octobre 1954 au studio ?, Paris (France). Enregistré le 25 mars 1954 aux studios de la Radiodiffusion française (piste 9).
Publié en 1954 par Odéon et en 2006 (pistes 9-11) par La Mémoire et la Mer.

 

 

 

9. Le Piano du pauvre (version piano) bonus
10. Mon p'tit voyou (instrumental) bonus
11. Merci mon Dieu (instrumental) bonus

Cet album est également disponible sur support physique dans le coffret La Vie moderne : intégrale 1944 - 1959.

Le deuxième album de Léo Ferré chez Odéon regroupe trois sessions espacées dans le temps où le chanteur se fait accompagner par des musiciens très dissemblables. Si trois des quatre premiers titres sont encore habillés par Jean Faustin, dont la main ici se fait plus légère, et si Léo tient à mettre en évidence sa nouvelle amitié avec l'accordéoniste Jean Cardon, la suite déploie les fastes intemporels d'un symphonisme très... ferréen, et pour cause ! Léo orchestre lui-même les quatre derniers titres, qu'il dirige en personne. C'est la troisième fois qu'il se retrouve à la tête d'une formation symphonique, après les orchestres de la Radiodiffusion française en 1951 (voir De sacs et de cordes) et de l'Opéra de Monte-Carlo en 1954 (voir Léo Ferré à l'Opéra de Monte-Carlo).

Album bicéphale donc, dialectique même, prémonitoire en un sens ; qui creuse de la façon la plus inspirée le sillon à succès de Paris-Canaille (la chanson) et son cortège de vanités, avant de s'éployer dans un classicisme orchestral que l'on retrouvera quasiment inchangé, vingt ans plus tard, après bien des deuils et des détours, lorsque Léo enregistrera à sa guise avec l'orchestre symphonique de la RAI-Milan en Italie.

Quel a pu être ici le dessein exact de Léo ? Quel est ce grand orchestre miraculeusement mis à sa disposition ? Pourquoi n'a-t-il pas poursuivi immédiatement dans cette direction ?... Le mystère demeure.

Alaric Perrolier – 2016

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