Le Temps des roses rouges

« Et nos soirées sans cinéma
Et mon succès qui ne vient pas
Et notre pitance incertaine... »

Textes & musiques : Léo Ferré
Sauf textes : René Baer (La Chanson du scaphandrier), Léo Ferré & Francis Claude (La Vie d'artiste, L'Île Saint-Louis)

Léo Ferré, piano

Prise de son : Georges Chottin ?
Production exécutive : Yvette Loreille
Crédits visuels : studio Harcourt

Enregistré le 26 juin et le 20 novembre 1950 au Studio Geneix, Paris (France).
Publié en 78 tours en 1950. Publié en album CD pour la première fois le 24 novembre 2000 par Le Chant du Monde.

13. Monsieur William bonus
15. L'Île Saint-Louis (prise alternative) bonus
16. Le Flamenco de Paris (prise alternative) bonus

Cet album est également disponible sur support physique dans le coffret La Vie moderne : intégrale 1944 - 1959.

Tout commence un certain soir de juin 1950, lorsque Léo Ferré entre pour la première fois dans un studio parisien pour y enregistrer ses chansons sur disque... Léo va alors sur ses 34 ans. Cela fait dix ans environ qu'il compose et écrit des chansons. Quatre ans qu'il s'est décidé à venir chanter à la capitale, quatre ans qu'il y survit comme il peut dans l'anonymat des expédients alimentaires, les combines de tauliers et les belles promesses ; quatre ans à grappiller son avoine, empêtré dans l'indétermination de ses propres fins, infiniment sage et rêveur. Trois ans qu'il a signé avec Le Chant du Monde, éditeur musical se voulant éditeur phonographique ; trois ans qu'il poireaute.

Et voilà qu'enfin le vent se lève ! Le naufragé Ferré dispose alors d'une quarantaine de chansons. Dans des conditions techniques modestes, il en met quatorze en bouteille, choisies parmi les plus représentatives et achevées de son art ; douze seulement seront couplées et six 78 tours jetés à la mer. Dessinant la carte d'un mirobolant magot poétique, toutes ces chansons disent Léo Ferré dans sa multiplicité inaugurale, et à l'exception du chant de l'amour sublime, annoncent avec la limpidité d'une aurore les chemins futurs de son œuvre.

Bien sûr, ses contemporains n'étaient pas en mesure d'y voir tel présage ; c'est notre privilège à nous autres, qui venons après. En outre, vous pourrez découvrir ici la brève et cruelle Femme adultère, dite ailleurs par Jean Gabin (voir De sacs et de cordes), ainsi qu'un Monsieur William d'anthologie, restés sur le carreau pendant plus de quarante ans. Nous adjoignons à titre de bonus deux prises alternatives inédites, retrouvées dans les archives du Chant du Monde au tournant des années 2000.

Alaric Perrolier – 2016

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