« Tu m' fais du chagrin
Fais pas ça copain
Faut laisser fair' les spécialistes ! »
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42 partitions, 212 pages. Couverture souple illustrée (photo : Hubert Grooteclaes).
Format 170x220 mm
Gravure musicale : François Betti & Alphonse Autran
Graphisme : Rinaldo Maria Chiesa
Publié le 21 septembre 1998 par La Mémoire et la Mer & Les Nouvelles Éditions Méridian.
ÉPUISÉ
Pour les musiciens qui souhaitent interpréter les chansons de Léo Ferré, les connues comme les moins connues, voici une malle aux trésors inépuisable : l'intégrale des partitions piano-voix de Léo dans une belle présentation, claire et lisible, agrémentée d'agréables et surprenantes illustrations, introduite à chaque fois par un texte de sa plume.
Nous avons pris le parti de présenter les partitions selon leur date de dépôt, et non forcément selon la date de publication des chansons sur disque, cette partie émergée de l’iceberg ne recoupant pas forcément le rythme interne de l’inspiration créatrice du poète-musicien. Aborder la chronologie de l'œuvre différemment, voilà aussi un des intérêts de ces recueils, et non des moindres.
Dans ce huitième et dernier volume, vous trouverez les partitions des chansons de L'Imaginaire qui n'ont pas été incluses dans le volume VII (Ta source, Un jean's ou deux... aujourd'hui !, La Voyeuse visiteuse et La Vendetta), celles des Loubards, album consacré aux poésies de Jean-Roger Caussimon, celles de On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, et pour partie celles des Vieux Copains (Vison l'éditeur, Les Vieux Copains, C'est une..., Cloclo la cloche, La Maline, Où vont-ils ?, Automne malade. Les huit autres titres — des réenregistrements de chansons anciennes — sont disponible dans les deux premiers volumes de Paroles et musique de toute une vie). Vous y découvrirez en outre des chansons rares, que Léo n'a jamais enregistrées en studio : La Porte, de Guillaume Apollinaire, T'as de beaux yeux tu sais ? ou Vous savez qui je suis, maintenant ?, sa dernière création sur scène. Et comme ce recueil contient moins de partitions que les autres, nous vous y avons adjoint deux extraits de L'Opéra du pauvre (La Chemise rouge et Le Tango Nicaragua) ainsi que la flamboyante partition de l'oratorio La Chanson du mal-aimé pour quatre voix solistes, véritable corne d'abondance mélodique. Et tant pis pour l'entorse chronologique.
Dans ce temps dernier de la création de Léo, clignotent au firmament des chansons comme Nuit d'absence, Avant de te connaître, Metaphysic Song, Les Spécialistes, Lorsque tu me liras, Colloque sentimental, Si tu ne mourus pas, Tout ce que tu veux, L'Examen de minuit & Dorothée, Le Faux Poète, Visa pour l'Amérique, Automne malade... Par quoi nous pouvons murmurer avec gratitude : « Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. / Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici... »
Alaric Perrolier – 2016